lundi 21 janvier 2013

Episode 3: Sur-Veillance.....

Les battements de mon Cœur s’apaisent progressivement à présent que nous sommes à l’écart et que le principe de l’isolement semble accepté librement. Je perçois cependant encore des réserves et des réticences à la découverte progressive dans ce silencieux corps à corps présent et quelque peu soudain dans ce face à face de toutes les chaleurs des corps et des regards…La fragilité de la situation est extrême…tant les Chemins possibles qui s’offrent sont audacieux…Son Regard est tout autant invitations que re-tenues....

Les premiers gestes accompagnés de contacts physiques sont un prolongement de ceux engagés sur la piste de danse, le Regard amplifie notre trouble mutuel, mes mains sont immédiatement sur Elle, sur son corps, visage, cheveux, épaules, bras, peau, seins, au travers du tissu léger, fin…..sa poitrine, féminité, le vertige, désir de fixer, de dire, les mots montent, viennent, le corps s’avance, mon visage, sa bouche, ses lèvres……. Mon sexe…. Le sang, bouillonne, ma main à son sein, se crispe, en douceurs…..non pas encore, pas maintenant, ma main, mes doigts, son sein, sa respiration, réactions du corps, sa poitrine, son ventre, ses mots à elle, montent, viennent, mon doigt, à sa bouche, ses lèvres, Chut…. Son Corps, son Être, Notre Regard, un Feu….. des éclats…… vertiges, Suspendre, attendre, prévoir…..le temps, nous appartient, le lui dire, à l’oreille, ses cheveux…… Je la Veux, Me Donner, m’offrir, lui offrir, ce Temps, cette Vie, Ces Dimensions, de la Vie…..La Confiance, l’éternité, m’envahissent, m’emplissent…..Son Corps, m’est offert….. Le Présent, sa Chair, son Désir……. Cette Danse, pour me guider, ainsi, là, Maintenant… Un Feu, nos Braises…

Mes mains, toujours sur Elle, mon Corps, Contre Elle, mains enveloppantes, ouvertes, descendent, je glisse, de mon corps, le long du sien, mon visage, au niveau de son bassin, de son ventre, de sa taille, son souffle, là, contre mon visage, son Ventre doux deviné, perçu, les pulsations de son souffle encore imprégné des rythmes de la danse…… la musique, comme distante, loin…..Mes mains, à son buste, sa taille, ses hanches, ses courbes, mon visage effleure, cette courbe de son ventre, mes lèvres, je l’effleure, puis mes mains, descendent encore, la limite de la robe, ses cuisses, sa peau, mes mains, s’ouvrent, doigts en autant de pétales, qui découvrent, s’attardent…..je sens ses pieds, réagir, des mouvements du bassin, ces hésitations, réticences, tournoient, voyagent, l’acceptation, elle, domine….. un choix...mes mains, mes doigts, découvrent ce soyeux, ce grain de peau, la chair, ces cuisses, emplissent mes mains de leur rondeur, mes mains, remontent, entrainant la rob, mes pensées troublent ma vue, la raison chancelle…, mes mains ouvertes, sous sa robe, ses cuisses pleines et douces, chaudes, tièdes, ces moelleux, … les parfums de sous cette robe parviennent à mon visage…..alors que mes doigts atteignent le haut des hanches, la fine limite de ce dessous choisi pour cette soirée, sa robe, relevée, remontée….. mes doigts, découvrent….. et font rouler, ce fragile textile…..vers le bas…..dans mon regard, le relief du pubis, des lèvres et puis le tissu qui masque à nouveau alors que mes doigts, font rouler vers le bas, le long de ces fuseaux, brillant dans les lueurs des bougies proches…..le fin dessous, glisse, descend accompagné lentement, de mes doigts légers…… ses chevilles…… Mon regard, à ses pieds, si joliment chaussés, et ainsi parés, à présent, comme un lien….

Je me relève et de mon corps, me plaque contre elle, qui entrainée en arrière, bascule de son dos contre le rideau, tous deux envisageant un mur derrière cet épais rideau…..Le vide, un vide qui fait précipitamment nos corps, se raccrochant l’un à l’autre, tant bien que mal, de nos mains, de nos bras…… l’obscurité complète derrière ce rideau…..seuls nos corps, crispés, dans ce noir…..Elle les pieds entravés, et pourtant toujours debout, pieds l’un contre l’autre serrés….. Une lueur, là, des marches d’escaliers, ma main, à ses pieds, pour cet objet si délicat devenu une gêne, un pied se soulève, puis l’autre, je conserve le trophée……puis de ma main, sur l’une de ses hanches, l’incite à aller vers cet escalier, la lueur, un colimaçon, étroit, une hésitation, ma main, rassurante, accentue l’invitation à s’engager dans cet escalier, étroit et tellement massif, étouffant, minéral contrastant de fraicheur dans cet été brûlant…….. L’escalier progresse, s'élève, je suis derrière elle, fortement décalé en raison de la hauteur des marche, mes regards découvrent ainsi, ses jambes, la souplesse de sa démarche, son aisance, ses chevilles.

Un brusque arrêt, je monte une marche, un vigile masque une porte de secours, son allure est massive, imposante, il nous a entendu progresser, son visage est figé….. il constate notre trouble, cette femme, défaite par l’ambiance surchauffée de la danse, d’un émoi très présent…..il remarque à mes doigts, dans ma main, un dessous, son regard va encore à son visage, à son corps si sensuel, si troublant de charmes…..il nous domine, de 3 marches au terminus de cet escalier……sans trop savoir, mes mains viennent à ses chevilles nues, comme pour rassurer….et remontent pour occuper le temps, l’Espace, se Silence….. mes mains arrivent de part et d’autre, de ses cuisses pleines et figées, remontent……sous la robe, c’est alors que je remarque les mains du vigile, se portant à la ceinture de son pantalon, la défaire en plongeant son regard mâle dans les yeux de cette inconnue…..pas un mot…ses gestes, un bouton, le suivant…..…


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