dimanche 11 novembre 2012

Episode 23: Ensorcelé Nocturne.....

 


Ce sont ses doigts fins et ses mains qui venant spontanément à la base de mon visage et à mon cou alors que sa bouche entière s'offre me donne l'indice très précis de l'Intensité du Désir encore ardent en tous points de son corps..... Son corps que légère elle soulève même légèrement sur la pointe des Pieds pour venir plus près encore de mon Corps, de tout son corps en tensions douces.....

Le bout de ses doigts vient entre nos visages, entre nos mentons, à l'orée de nos lèvres, en effleurer les parties ourlées en contact, jouer de petites pressions dont je perçois nettement l'origine des plus intimes profondeurs de son ventre, de sa chair, de son corps..... mes lèvres glissent légèrement de côté pour venir associer cette excitante intrusion entre nos lèvres, jouant du bout de ma langue avec le bout de ses doigts....

Nos bouches prolongent cet ultime baiser avec fièvre alors que la raison s'invite pour que notre union réussie se prolonge naturellement par la séparation que je provoque en portant à mon tour mes mains sur elle, à ses bras, remontant à ses épaules, ce contact nous ramenant alors assez froidement à l'engagement de cette pause nocturne qui vient, choisie, en respiration dans un tel élan......

"A demain Déborah", soufflé-je totalement absorbé par chacun des Parfums qui émane d'Elle..... Je repense alors à sa culotte dans ma pochette.... Nos Corps se séparent sur ce baiser des plus charnels et je m'engage vers la sortie, ayant remarqué que nos hôtels se trouvent à proximité.... Sentant Déborah toute proche derrière moi, je pense alors en arrivant dans le hall de la réception à lui dire le nom de l'hôtel où je suis, "Le Raymond IV", chambre 67, au cas où vous souhaiteriez laisser un message", tout en poussant la porte...

Je retrouve l'ai plus frais et parfumé de la proximité avec cette place plantée de tilleuls...... Mes Pensées reprennent alors leur activité effervescente totalement troublé par cet évènement hors du commun......C'est à peine si je remarque la voiture de Police qui ralentit à mon côté et le visage des deux agents en civil qui me dévisagent en passant....

Dans ces rues calmes et faiblement éclairées accentuant l'impression moyenâgeuse de l'environnement urbain, pavage grossier, candélabres, caniveau central, etc., je parviens rapidement à mon hôtel tout proche. Un passage par la réception où je retire la clé tout ne remerciant l’œil pétillant le réceptionniste qui m'a indiqué le "Couvent" quelques heures plus tôt...

Je rejoins ma chambre, rapidement déshabillé et douché pour m'allonger sur le lit défait après avoir coupé la climatisation et ouvert largement rideaux et fenêtre pour profiter de la fraîcheur nocturne dans un silence urbain suffisant pour envisager pouvoir dormir fenêtre ouverte jusqu'au lever du jour...... Je saisis alors sur le poche latérale de ma compagne de valise, le mince ouvrage du moment, emporté pour de tels moments justement, de glissements vers le sommeil et la détente, j'ouvre le livret.......:

Livia:Je regarde très souvent mes mains. Je ne regarde presque qu’elles. Je les regarde.En elles je vois laraisonpour laquelle elles existent. La raison qui me fait les admirer. J’admire mesmains. J’admire les mains. Desmains.J’admirais celles de Franz. Belles mains. Combien belles. Si Franz n’était quemains je l’adorerais encorecommeje t’ai adoré. Doigts ongles veines peau pores lignes paumes larges chaudesaccueillantes la pilositéadéquatepour accentuer la rugosité la vigueur qui transforme ces mains en organesirremplaçables pour laplénitudede la passion la perfection de la jouissance. Le toucher de ces mains.L’attouchement du toucher de cesmains.J’aiadoré tes mains.Je les tenais dans les miennes je les regardais je les tournaiset retournais comme -rienqui leur soit comparable aucune image aussi forte qui me vienne à l’esprit. Jeles admirais pour leurperfectionleur virilité. Je regarde à présent les miennes. Elles gardent encore lachaleur de ces mains la forceprotectricequ’elles me communiquaient. C’est pourquoi je les regarde si souvent. Comme sije regardais tesmains.Ce que je crois. Je crois beaucoup de choses depuis que Franz tu ne vis plus.Mes mains pourtant sont iciavecmoi. Je les regarde et je pense. Je pense à ce que je n’ai pas fait moi que lesautres ont fait...........

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